Le littoral dunaire
du Médoc
Des dunes et l'océan à perte de vue, c'est la carte postale du Médoc !
Avec plus de 100 kilomètres du Verdon-sur-Mer au nord du Bassin d’Arcachon, le littoral médocain se caractérise par ses immenses plages atlantiques, ainsi que par son territoire dunaire et forestier à l’écosystème remarquable, formant un paysage grandiose mais fragile.
Ce paysage est organisé en bandes parallèles au rivage qui forment un ensemble appelé cordon dunaire. Il est sans cesse modelé par l’action des vagues, l’intensité des vents et la régénération du végétal.
Les sols y sont secs et sablonneux, et surtout mouvants au gré des vents et marées et des aléas météorologiques…
Les secteurs dunaires sont des milieux fragiles et mobiles, sensibles aux éléments naturels comme aux activités humaines. Les tempêtes de décembre 1999, de janvier 2009, ainsi que celles de 2010 et 2014 ont notamment rappelé cette réalité de l’érosion du trait de côte.
La fréquentation estivale de ces espaces implique une gestion attentive des lieux, afin d’empêcher le piétinement des dunes et le dérangement d’espèces qui ne s’épanouissent que dans cet écosystème.
Vous avez la chance d’avoir un jardin dans un village littoral, privilégiez les essences locales adaptées aux sols secs, sableux, et aux embruns !
Le Saviez-vous ?
Les communes de la façade littorale sont traditionnellement organisées en deux ou trois pôles : le bourg ancien, la station balnéaire et le village lacustre pour certaines communes.
Face au fort développement touristique, la MIACA (Mission Interministérielle pour l’Aménagement de la Côte Atlantique), créée par l’Etat dans les années 1960, a permis de rechercher un équilibre entre tourisme et nature grâce à une répartition équilibrée des équipements touristiques et une maîtrise foncière publique. C’est cette politique d’aménagement volontariste qui a ainsi permis de concentrer l’urbanisation dans les bourgs littoraux.
Environ 20% du trait de côte est en recul en France, soit 920 km ! En 50 ans, ce sont 20km2 de terres perdues à l’échelon national. Ressource : cliquez-ici