Les marais et
rives de la Gironde

Les marais forment un paysage de transition entre la terre et l’estuaire, où les sols sont riches en nutriments et en sédiments, souvent limoneux, mais également parfois salins.

Ils offrent un habitat privilégié pour de nombreuses espèces animales et végétales et sont le support d’activités économiques diversifiées.

Au nord du Médoc : réseau hydraulique, digues et routes forment la trame de ce paysage. Très fertiles, les terres sont divisées en de très larges parcelles de marais pâturés (bovins, ovins, chevaux) ou cultivées (céréales, lin…), dégageant des vues lointaines.

Sur les chenaux les plus importants sont installés de petits ports, parfois jusqu’à 2 km de l’embouchure, des villages de cabanes bordent leurs quais.

En arrière, on retrouve les vastes marais du Nord Médoc s’étendant de Lesparre-Médoc au Verdon-sur-Mer, bordés à l’ouest par la lisière forestière du plateau landais. Les marais du Nord Médoc constituent un paysage sans relief où les routes, chenaux, digues, haies et arbres isolés apportent de la diversité.

Plus au sud, on retrouve des marais plus discrets, perpendiculaires à l’estuaire de la Gironde, et jusqu’aux portes de Bordeaux (Marais de Ludon-Médoc). Ces zones plus confidentielles (marais d’Arcins, marais de Beychevelle, marais de Reysson, etc.) n’en demeurent pas moins remarquables et abritent des joyaux de biodiversité, classées au niveau européen (pour leurs milieux et pour les espèces qu’ils abritent…)

Au niveau des jardins, on préférera planter dans ces unités paysagères des essences adaptées aux zones humides et riches en limons ! Aulnes, frênes, saules, etc. voire des essences adaptées aux sols salins (riches en sel) au fur et à mesure qu’on remontera au nord vers l’embouchure de la Gironde !