Le plateau viticole
Le célèbre vignoble médocain se caractérise par son relief légèrement plus marqué et ses sols riches en argile et en calcaire.
La saisonnalité est marquante au sein de cette unité, liée aussi bien à l’évolution du paysage dans sa forme que dans sa pratique avec les activités liées à la viticulture. Les vignobles s’étendent à perte de vue, créant un paysage viticole unique et typique de la région. Ouvert mais sans covisibilité avec l’estuaire, éloigné également de la forêt de l’ouest, ce paysage dispose de peu de repères marquants, en dehors des châteaux prestigieux et de leur petit patrimoine bâti (tours, oratoires, calvaires), de leurs parcs et de leurs chais.
Plus au nord, ce paysage change légèrement. De légères buttes de graves dessinent les dernières « îles » viticoles et la vigne cède peu à peu la place aux marais. Les arbres commencent à constituer une sombre lisière quasi omniprésente au-dessus des vignes, même si elle reste éloignée. Le paysage gagne en diversité : quelques arbres isolés ou buttes boisées ponctuent le paysage, des haies commencent à souligner le réseau hydrographique.
Au niveau des plantations, on préférera planter dans les jardins de ces paysages des essences n’ayant pas trop de besoins en eau, à moins qu’une jalle ou un petit cours d’eau ne soit pas loin…
Le Saviez-vous ?
Médoc, Haut Médoc, Saint Estèphe, Pauillac, Saint Julien, Listrac, Moulis, Margaux. Avec ces 8 prestigieuses appellations, le vignoble du Médoc est l’un des plus réputés au monde. Le terroir médocain (c’est-à-dire l’ensemble des conditions pédoclimatiques qu’on y rencontre = le sol et le climat) y joue pour beaucoup !
Dans le Médoc, on dit que le raisin mûrit jour et nuit car les sols de graves ont la particularité d’absorber la chaleur la journée et de la restituer aux grappes la nuit.